Pourquoi consulter ?

pourquoi consulter un psychologue ?

La vie peut nous confronter à des difficultés (la perte d’un proche, une agression, une séparation, une maladie grave, un comportement inhabituel qui devient un peu chronique, la perte d’un travail, des conflits familiaux, des tabous, un déménagement, une situation traumatique, etc.) qui peuvent entraîner un mal-être (ou pire) qui parfois perdure. Malgré l’écoute possible de notre environnement proche, celui-ci peut être insuffisant pour aider plus complètement leur proche (enfant ou adulte). Le recours au psychologue, ce professionnel de la psychée, de l’écoute, peut réellement aider à faire la part des choses et faire évoluer la situation. Les consultations avec un psychologue permettent de faire une rupture dans le quotidien,  de prendre un temps pour soi pour se poser et réfléchir à ce que l’on vit, à ce que l’on ressent.

L’accompagnement psychologique va permettre de libérer la parole, de mieux comprendre les éléments qui alimentent le mal-être. Cela revient aussi à apporter une reconnaissance d’une souffrance réelle, à restaurer une image positive de soi pour améliorer la qualité de vie. Parfois il s’agit également de faire prendre conscience et valoriser les ressources internes et externes de l’individu. A d’autres moments, il s’agira de désamorcer, de décontaminer des éléments (peurs, appréhensions, angoisses, émotions, pensées négatives, etc.) accumulés au cours de certains événements de vie afin d’éviter leur augmentation et leur chronicité.

Et bien d’autres choses à découvrir…

La rencontre avec un psychologue vous permettra d'y voir plus clair au sein de votre couple quelle que soit la problématique rencontrée: manque de communication, conflits, recomposition familiale, problématique d’addiction, relation extra-conjugale, violence verbale ou physique, altération du désir sexuel, difficulté à assumer son rôle parental depuis l’arrivée d’un enfant, etc.

 Comprendre ce qui se passe pour soi, les enjeux inconscients parfois de l’image du couple par rapport à sa propre histoire personnelle, peut vous aider à faire évoluer votre relation de couple. Cette prise de conscience individuelle, et de couple quand elle est partagée, peut vous amener à vivre cette relation de couple d’une façon plus épanouie, ou vous aider à vous séparer d’une relation plus ou moins toxique qui vous ne permet pas de vraiment respirer, de vraiment être vous-même.

Si vous lisez ces lignes et que vous vous sentez concernés, n’hésitez pas à prendre contact pour plus d’informations si nécessaire ou un premier entretien pour cadrer ce qui peut être fait. La thérapie de couple passe par des entretiens de couples et des entretiens individuels si nécessaire, afin que chacun puisse également intégrer, d’une façon plus intime, ce qui se joue dans ce couple, dans cette relation familiale. Les entretiens durent au moins une heure et chacun peut s’exprimer librement devant la médiation du professionnel qui peut tempérer, le plus souvent les échanges. La poursuite de votre couple n’est bien sûr pas garantie, la séparation (divorce) peut parfois permet de vous libérer et de mieux vivre. ..

Souvent ce sont les parents qui décident d’envoyer leur enfant voir le psychologue car ils le trouvent triste, inquiet, renfermé, agité, en difficultés relationnelles à l’école, en grand manque de confiance en soi, en proie avec des peurs, des cauchemars, des phobies, des addictions, des comportements auto-agressifs, une problématique alimentaire, une précocité non comprise, etc.  Parfois les parents parviennent à faire le lien avec un événement particulier (maladie grave ou décès d’un proche, harcèlement à l’école, divorce…), mais bien souvent il ne semble n’y avoir rien de particulier. Ce souci de comprendre son enfant est déjà une aide importante, cela peut le rassurer (même partiellement) et met en avant le fait que vous êtes là pour lui. Cela peut être suffisant un temps, mais le recours au psychologue peut devenir nécessaire. Prendre un rendez-vous pour votre enfant, même si ce dernier ne comprend pas trop pourquoi, reste une option pertinente. Si l’enfant le demande il semble alors encore plus nécessaire d’aller consulter.

Dans tous les cas, c’est au psychologue de faire ce qu’il faut pour que l’enfant, l’adolescent, comprenne et accepte la situation et ce qu’il peut y gagner. Comme pour les adultes, la relation de confiance est primordiale ! Ils ont souvent besoin de valoriser leurs qualités, les objectifs atteints, et comprendre qu’ils ont le droit de penser différemment…

Il est parfois plus compliqué d’impliquer un adolescent dans un travail sur plusieurs séances, mais le fait qu’il soit capable, en une séance, de comprendre et d’entendre des éléments pertinents pour lui, pour son présent et son avenir, revient déjà à lui implémenter des bonnes « graines » qui pourront se développer progressivement. Il n’est pas rare, effectivement, qu’un adolescent accepte, plus tard, de revenir, voir demande un rendez-vous lui-même. En parler avec lui, lui proposer d’aller consulter en normalisant la démarche montre également votre amour pour lui.

Avec les enfants il est possible d’utiliser le jeu, les dessins en complément des échanges verbaux et non verbaux qui alimentent toute psychothérapie. La créativité du psychologue est aussi un outil pour s’adapter à certaines situations particulières. Il est fréquent que la première séance se passe avec un ou les deux parents afin de confronter les avis, clarifier la communication. Ces interactions sont très riches pour le psychologue. Bien sûr, si l’enfant ou l’adolescent préfère être seul, alors les parents attendront dans la salle d’attente. Il est aussi possible de travailler en interactions avec une orthophoniste, un enseignant, etc. dans la mesure où c’est le souhait de la famille.

Pour plus d’informations n’hésitez pas à me contacter.

Un décret, paru au Journal officiel, va permettre des expérimentations pour améliorer la prise en charge de la souffrance psychique des jeunes de 11 à 21 ans. Pour le moment le Finistère ne fait partie des départements ciblés. Les médecins traitants, les pédiatres, les médecins scolaires pourront prescrire à ces jeunes des consultations de psychologues libéraux qui seront remboursées par la Sécurité sociale, dans la limite d’un forfait de douze séances.

Prévue par la loi du 23 décembre 2016 de financement de la Sécurité́ sociale pour 2017, cette expérimentation nécessitera le consentement exprès et éclairé́ du jeune ou des titulaires de l’autorité́ parentale. L’adolescent pourra demander à changer de psychologue en cours d’expérimentation. « Les jeunes présentant des troubles psychiatriques ou des signes de crise suicidaire sont exclus de l’expérimentation et orientés vers les soins spécialisés », précise le décret.