Approches thérapeutiques

Que ce soit lors de consultations en cabinet, via visioconférence ou en entreprise, je propose différentes approches thérapeutiques.

La psycho-analyse

Invention conceptuelle ou découverte fortuite ? Astuce ingénieuse ou ressource naturelle ? Chimère ou construction maîtrisée ?

La psychanalyse est un moyen d'investigation du psychisme humain inventé par Sigmund freud. Elle met particulièrement l'accent sur le discours de l'inconscient (soit ce qui s'exprime sans que nous en rendions consciemment compte). Cet inconscient est repérable dans le langage, la manière de parler, les lapsus, les actes manqués, les rêves, les fantasmes, les oublis, mais aussi dans toutes nos « psychosomatisations » (maux de têtes, vertiges, allergies, problèmes digestifs, cardiaques, hormonaux...), de même que dans la dépression, la répétition des conflits et échecs, qu'ils soient conjugaux, familiaux ou professionnels,...les « tocs », les inhibitions, ou autres phobies...etc.

C'est en apprenant à entendre son propre discours, que l'analysant (le sujet en analyse) découvre peu à peu cette part obscure de lui-même (ce double incontrôlable que l'on sent en nous!). N'ayant pas d'accès direct à notre propre inconscient, ce travail d'investigation ne peut se faire seul. C'est donc la pertinence des divers moyens d' interprétations, de ce « spécialiste » du sujet qu'est le psychanalyste, qui nous permettra de contourner cet écueil, nous permettant de découvrir les fondements de notre structure, telle notre névrose, et des « troubles » qui en découlent.
Elle suppose pour tout praticien, d'avoir poursuivi et mené à bien sa psychanalyse, avec un psychanalyste digne de ce nom; d'avoir suivi une formation théorique et clinique - délivrée par divers courants psychanalytiques-; et d'avoir soumis son « désir d'analyste » à l'attention de quelques autres... (analystes). Ce dispositif appelé, « la passe », vise à interroger l'analyse du futur psychanalyste, soit, permet ou non, le passage du psychanalysant au psychanalyste.

Avis personnel

Je rajouterai une vision plus personnelle, un peu critique, d’une certaine façon, d’une certaine pratique de la psychanalyse ; ce pourquoi j’ai rapidement, après ma propre analyse, développer d’autres approches complémentaires pour moi.

Le devoir du psychanalyste, comme celui du psychologue, est que le patient n’ait plus besoin et, si possible, n’ait plus jamais besoin, de la psychanalyse. Le jeu qui consiste à confondre une évolution culturelle, toujours utile, liée à une cure dont la durée est alors d’au moins deux à trois ans, est pour moi une forme d’escroquerie et une atteinte inconcevable à l’autonomie de la personne soignée comme le soulignait un ami psychanalyste « moderne » G.R.

Le psychanalyste doit donc être éloigné de toute tendance aux préjugées et doit éviter tout corporatisme et tout flirt avec d’autres corporatismes, institutions ou écoles. S’il n’en était pas ainsi le patient ne pourrait pas évoluer et épanouir ses qualités créatrices et surtout trouver son équilibre selon ses propres désirs ; il serait alors lié à des concepts divers plutôt qu’à la seule conception d’une évolution individuelle.  Il ne faut pas oublier que la distance que le médecin psychiatre ou le psychologue, voire certains psychanalystes, mettent entre eux et le patient, renforce plus encore l’isolement auquel l’isolement leur souffrance les oblige et l’atteinte à la dignité que leur fragilité ressent plus que n’importe qui.

La méditation en pleine conscience

Parfois appelée mindfulness, elle consiste à prendre pleinement conscience du moment présent, de centrer son attention sur l’instant et sur tout ce que vous êtes, sur ce que vous ressentez. Il s’agit d’un éveil, d’un réveil au monde. Méditer en pleine conscience, c’est aussi inhiber le flot d’idées qui peut parfois nous submerger. 

La relation d’aide

La relation d’aide est une approche humaniste qui part de l’idée que chacun a un potentiel pour évoluer. Pour aider à en prendre conscience, il s’agit d’avoir une écoute active, dynamique qui cherche à comprendre réellement et sincèrement ce que notre interlocuteur dit et exprime verbalement et de façon non verbale. Dans cette relation, le psychologue se doit d’être lui-même, sincère, authentique, congruent, pour être dans une réelle relation empathique. Il n’est pas possible de faire semblant ! Alors la compréhension mutuelle est favorisée et le patient se sentira écouté, compris et accepté avec ses qualités et ses défauts.

Les thérapies Comportementales et Cognitives - T.C.C. 

Les thérapies cognitivo-comportementales  (TCC) s’intéressent aux cognitions et comportements dysfonctionnels d’un individu.  Il s’agit de gérer  les difficultés du patient dans « l'ici et maintenant » en agissant sur les symptômes observables au travers  ses comportements, attitudes,  pensées,  considérés comme à l'origine des émotions et de leurs désordres.

Plusieurs techniques peuvent être utilisées comme l’arrêt de la pensée, l’auto-contrôle, l’auto-observation, le biofeedback, le contrôle respiratoire, la décentration, la désensibilisation systématique, l’entraînement aux compétences sociales, l’exposition, le feed-back, la flèche descendante, la focalisation sensorielle, le jeu de rôle, modeling, la modifications des auto-verbalisations, des schémas précoces inadaptés, la résolution de problème, ou enocre la restructuration cognitive…

 

L'hypnose

L‘hypnose représente un "état" privilégié de fonctionnement dans lequel l'individu aura la possibilité de se restructurer lui-même de façon satisfaisante. Individuellement ou collectibvement  il s’agit de stimuler notre inconscient! Est inconscient tout ce qui n'est pas conscient!  C'est un réservoir de ressources, c’est une partie de nous que nous devons écouter… Ce que nous ne faisons pas assez, car nous sommes trop souvent bloqués dans les normes, parfois trop rigides, sociétales et familiales.

L'hypnose est un mode de fonctionnement privilégié, naturel !  Alors, n’hésitez pas à découvrir ce potentiel que vous avez chacun au fond de vous.

 

La méditation en pleine conscience

Parfois appelée mindfulness, elle consiste à prendre pleinement conscience du moment présent, de centrer son attention sur l’instant et sur tout ce que vous êtes, sur ce que vous ressentez. Il s’agit d’un éveil, d’un réveil au monde. Méditer en pleine conscience, c’est aussi inhiber le flot d’idées qui peut parfois nous submerger. 

 

Que ce soit avec des enfants, des adultes, des couples, ou des groupes, J’ai une approche globale de la psychologie et de la psychothérapie qui s’appuie sur mes formations, mes expériences professionnelles et ma philosophie de vie. La base de toute relation que ce soit dans le cadre d’une psychothérapie individuelle ou collective, ou dans le cadre d’une formation, d’un coaching, est l’attitude dynamique d’écoute et de bienveillance. Je suis attentif aux dimensions psycho-affective (émotions, anxiété, angoisse, etc.), psychodynamique, cognitive, comportementale, corporelle, transgénérationnelle et existentielle. Je m’intéresse donc chez mon interlocuteur aux éléments historiques, familiaux, culturels et transgénérationnel, si nécessaire,  ainsi qu’aux raisonnements, croyances, valeurs, pensées négatives, distorsions cognitives,  et objectifs. Il s’agit d’aider la personne à mieux comprendre ce qui alimente ses difficultés actuelles et ou passées afin de les digérer et de les gérer d’une façon plus écologique, plus efficace et satisfaisante.

Cette approche s’apparente aux nouvelles approches intégratives, de thérapies brèves, centrées sur les solutions. Consulter un psychologue ne veut donc pas dire s’embarquer pour des mois, voire des années de psychothérapie !

 L’analyse de toutes les approches psychologiques qui existent aujourd’hui montre qu’elles ont, le plus souvent, des points communs importuns.  L’attitude, trop souvent répandue, qui consiste à vanter son approche, à la transformer en précepte, en doxa dure et stricte, ne me semble pas pertinente. De nombreux concepts sont réutilisés d’une approche théorique à une autre, nommés différemment, mais leur substrat de base reste le même. Il ne sert donc à rien de vouloir opposer telle ou telle approche. L’efficacité réside dans la capacité du thérapeute à utiliser les outils qu’il a à sa disposition dans une relation thérapeutique bienveillante. La qualité de ce que nous appelons alliance thérapeutique est le principal élément d’efficacité d’une psychothérapie. Encore faut-il avoir envie de raisonner en termes d’efficacité… Il ne s’agit pas de vouloir aller trop vite, mais si vous pouvez aller en 5 à 6  étapes à votre objectif, est-il nécessaire de vous laisser y aller en 50 étapes ou plus ? Je ne développerai pas plus ce point parfois polémique entre psy.

Cette approche globale, intégrative (MGAZ) allie analyse, actions sur les comportements, les cognitions et le corps, et met en place des stratégies actives pour permettre d’apporter un processus de réflexion et d’évolution chez le patient. Ce dernier va alors pouvoir lui-même utiliser ses propres ressources d’adaptation, de résilience, s’appuyer sur ses ressources externes potentielles (famille, amis, professionnels, etc.), pour augmenter sa qualité de vie.

Je peux donc tour à tour avoir une approche analytique, culturelle et transgénérationnelle si nécessaire, tout en axant la réflexion et les analyses sur les aspects actuels (objectifs, faits, comportements, pensées, croyances, etc.), puis utiliser des outils comme l’hypnose, le dessin, le jeu, la transformation des pensées négatives en positives, les outils d’affirmation de soi, l’humour, les métaphores, la synchronisation,  l’analyse et la communication non verbale, etc.